« Belle et lumineuse Fête de Noël ! »

Et voici le signe qui vous est donné :

vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire.


Voici la bonne nouvelle annoncée par l’ange, le messager de Dieu aux bergers, en cette nuit du premier jour de l’histoire. C’est encore, cette Bonne Nouvelle que nous entendons aujourd’hui, ce soir ici, et cela partout dans le monde entier.

Le Visage de cet Enfant qui est là devant nos yeux : c’est le Visage de Dieu qui se pose sur nous. Son regard et ses yeux nous disent toute la tendresse de Dieu notre Père. Depuis longtemps annoncé par le prophète, au peuple de Dieu, qui a marché, qui marche encore aujourd’hui dans les ténèbres : en cette nuit de Noel, une grande lumière s’est levée, se lève. Comme nous l’entendrons demain, lors de la messe du jour de Noel : oui, dans l’Enfant qui vient de naître : la lumière est venue dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. De même, qu’après la mort de Jésus sur la croix, le vendredi saint, au matin de Pâques : la vie l’emporte sur la mort.

C’est la Fête de Pâques, qui nous aide à comprendre cette fête de Noel.


Dieu, notre Dieu et notre Père n’est pas lointain et insensible, loin de nos soucis, et de nos problèmes. Dans cet Enfant de Bethléem qui vient de naitre, son Fils est là…à nos côtés, qui nous dit sa tendresse et sa bonté. Osons le regarder cet Enfant. Lui qui nous regarde avec amour et pose aujourd’hui, et à chaque instant de nos vies : un regard de tendresse et de miséricorde. Oui, hier le Dieu Fort annoncé par le prophète Isaïe, se donne à voir et à reconnaitre dans cet Enfant de la Crèche, fragile et sans défense. Oui, hier, le Prince de la Paix annoncé hier par le prophète Isaïe est Celui qui nous dit ce soir encore : Heureux les doux et les artisans de Paix. Il est Celui qui nous appelle à tendre la main de la Fraternité et de l’amitié autour de nous.


En cette nuit de Noël, dans cet Enfant fragile et vulnérable, c’est vraiment Dieu qui vient à notre Rencontre. Oui, dans cet Enfant de Bethléem qui vient de naître : c’est encore et toujours une BONNE NOUVELLE : une Parole de Dieu à accueillir. Bien sûr, si elle a dérangé hier, elle dérange encore aujourd’hui. Hier, pas de place dans la salle commune pour accueillir Joseph et Marie, et l’enfant qui va naître. Ce soir nous contemplons dans cet Enfant : le visage même de Dieu : un Dieu pauvre, fragile et faible. Il frappe à la porte de nos cœurs, et veut y faire sa demeure. Oui cet Enfant de Bethléem fragile et vulnérable : peut et veut encore changer nos vies et transformer nos cœurs de pierre, en cœurs de chair. Cet Enfant de Bethléem, peut faire de nos doutes et de nos manques de confiance : un tremplin de l’Espérance. Cet Enfant de Bethléem, veut transformer nos tristesses et nos peurs. Il nous fait le don de la Joie de vivre, de croire, et d’espérer, et d’espérer encore.


Toi Enfant de Bethléem : au cœur de cette nuit, comme une Lumière :

Tu viens à notre Rencontre.

Tes mains nous disent l’attention de Dieu.

Voici mes mains, fais de moi, ce que tu veux.

Tes yeux nous disent la tendresse, le sourire de Dieu.

Voici mes yeux, fais de moi ce que tu veux.

Ton cœur nous montre la folie de l’amour de Dieu pour tous les hommes.


Que l’ENFANT de la Crèche nous bénisse.

AMEN !